Modalités d’organisation de l’examen de vérification d’aptitude aux fonctions de programmeur système d’exploitation

Dernière mise à jour le : 26 juin 2023

Publié au JO du 24 juin 2023, l’arrêté du 31 mai 2023 fixant les modalités d’organisation de l’examen de vérification d’aptitude aux fonctions de programmeur système d’exploitation du ministère de la transition écologique et de la cohésion des territoires.


Un mois au moins avant la date de l’examen, le candidat fait parvenir à l’autorité en charge de son organisation un dossier établi selon un modèle fixé par l’administration constitué notamment des rubriques suivantes :
1° Un dossier de reconnaissance des acquis de l’expérience professionnelle décrivant ses fonctions ;
2° Tous justificatifs attestant de la réalité des éléments déclarés par le candidat, dans la mesure où les activités décrites dans ce rapport le nécessitent ;
3° Un avis du supérieur hiérarchique attestant des fonctions exercées par le candidat.

L’examen professionnel d’aptitude à la qualification de programmeur système d’exploitation comprend une épreuve unique. Cette épreuve orale d’admission, d’une durée de trente-cinq minutes, consiste en un entretien avec le jury permettant de s’assurer que le candidat possède les connaissances, compétences ou aptitudes nécessaires à l’exercice de la fonction de programmeur système d’exploitation.
L’entretien débute par une présentation par le candidat de son parcours professionnel, d’une durée de cinq minutes au plus, suivie de questions sur le parcours du candidat.
Ces échanges sont suivis de la résolution d’un cas pratique par le candidat, en dix minutes au plus, sur un sujet de son choix parmi deux sujets tirés au sort préalablement (temps de préparation : vingt-cinq minutes).
L’entretien se termine par une discussion avec le jury, avec des questions pouvant porter sur la résolution du cas pratique ou le programme de l’examen défini en annexe du présent arrêté.
Seul l’entretien avec le jury donne lieu à notation. Le dossier constitué par le candidat, sur lequel le jury peut s’appuyer, n’est pas noté.

Seuls les candidats ayant obtenu une note au moins égale à 10 sur 20 à cette épreuve peuvent obtenir la qualification de programmeur système d’exploitation.

Le jury est composé de trois membres au minimum, dont au moins un fonctionnaire appartenant à un corps de catégorie A ou assimilé spécialisé dans le domaine du traitement de l’information.

ANNEXE FONCTIONS DE PROGRAMMEUR DE SYSTÈME D’EXPLOITATION

I. - Connaissances de base

Représentation de l’information.
Quantité d’information.
Saisie et contrôle de l’information.
Transmission de l’information.
Maitrise d’un langage de programmation.
Mode d’exécution d’un programme.
Manipulation de données.
Transmission de données.
Environnement de la programmation :
Langage de commande.
Programmes utilitaires.
Services systèmes essentiels.
Réservation des ressources.
Editeurs.
Les systèmes : gestion des exécutions, programmes, processus, ordonnancement, threads.
Chargement initial d’un système.
Les systèmes de gestion de données : Types de stockage de données, notion de système de fichiers, droits d’accès, limites, partages.
Structure de données et formats.
Réseau : architecture, protocoles, configuration et sécurité.
Sécurité du système d’exploitation.

II. - Logiciel

Processus et ressources.
Gestion des entrées-sorties.
Gestion de la ressource mémoire.
Utilisation d’antémémoire.
Système de transmission de données.
Architecture de services.

III. - Technologie

Architecture matérielle.
Supports de l’information.
Les organes de traitement.
Les unités périphériques d’entrée ou de sortie.
Mécanisme de traitement des interruptions.
Eléments constitutifs d’un réseau de transmission de données.
Gestion du code source.

IV. - Centre de traitement de l’information

Architectures et systèmes distribués.
Maintien en condition opérationnel et sauvegarde.
Organisation du travail.
Normes et réglementations de sécurité.
La sécurité du matériel, des données.
Automation et orchestration.
Gestion des configurations.
Gestion des identités et des accès.
Supervision et observabilité.
Vulnérabilité des environnements.
Etat de l’art des systèmes d’information.
Eco-conception.

V. - Le droit de l’informatique