Cette démarche qui vise à stabiliser et fiabiliser les listes électorales en minimisant les modifications va impacter les projets de nombre d’agents qui avaient prévu d’effectuer des mobilités dans le cadre du fil de l’eau.

Si la date de début du gel des mobilités n’est pas encore arbitrée en raison de discussions interministérielles notamment pour les DDI, elle devrait être fixée entre le 1^er et le 15 octobre.
Dans cette hypothèse, le cycle de mobilité au fil de l’eau publié le 19 juillet correspondrait à une prise de poste à compter du 8 décembre tandis que le fil de l’eau de début août serait supprimé et les cycles de mobilité du 16 aout et du 6 septembre correspondraient aussi à une prise de poste à compter du 8 décembre 2022. Le cycle de mobilité au fil de l’eau du 20 septembre et les suivants reprendraient leur enchaînement classique.

Par ailleurs, la DRH envisagerait de créer un cycle de fil de l’eau ponctuel dont la publication interviendrait le 31 mai et la date limite de candidature serait fixée au 30 juin. Ne pourraient être concernés par ce cycle uniquement les postes dont la vacance est assurée indépendamment des résultats du cycle annuel actuellement en arbitrage.

A noter : les postes publiés au fil de l’eau à enjeu ne seraient pas concernés par ces aménagements.

Le SNAFiT comprend qu’il soit important de stabiliser au maximum les listes électorales, surtout dans un contexte où le vote électronique génère de nouvelles contraintes.
Cependant, le SNAFiT déplore que trois semaines avant l’hypothétique publication de ce fil de l’eau exceptionnel les agents ne soient pas informés de cette opportunité qui n’a d’ailleurs fait l’objet d’aucune négociation.
Par ailleurs, le SNAFiT reste dubitatif sur le traitement réservé par la DRH aux demandes de mobilités sur le fil de l’eau exceptionnel du 31 mai par des agents qui auraient également postulé sur le cycle annuel...

Le SNAFiT sera à vos côtés afin de vous aider à concrétiser vos projets de mobilité malgré ces éventuelles modifications calendaires.