Modalités d’organisation de l’examen de vérification d’aptitude aux fonctions d’analyste

Dernière mise à jour le : 9 juillet 2024

Punlié au JO du 9 juillet 2024, l’Arrêté du 10 juin 2024 fixant les modalités d’organisation de l’examen de vérification d’aptitude aux fonctions d’analyste du ministère de la transition écologique et de la cohésion des territoires.

L’obtention de l’EVA donne droit à un complément d’IFSE si l’agent est sur un poste le justifiant : cf EVA et primes informatiques


Un mois au moins avant la date de l’examen, le candidat fait parvenir à l’autorité en charge de son organisation un dossier de candidature établi selon un modèle fixé par l’administration, constitué notamment des rubriques suivantes :

  1. Un dossier de reconnaissance des acquis de l’expérience professionnelle décrivant les fonctions occupées ;
  2. Tout justificatif attestant de la réalité des éléments déclarés par le candidat et en lien avec l’objet de l’examen professionnel ;
  3. Un avis du supérieur hiérarchique attestant de la réalité des travaux réalisés par le candidat dans le cadre du dossier déposé.

L’examen professionnel d’aptitude à la qualification d’analyste comprend une épreuve orale unique d’admission, consistant en un entretien avec le jury, d’une durée de trente minutes, permettant de s’assurer que le candidat est capable d’évaluer les besoins informatiques et techniques des utilisateurs et d’implanter et d’évaluer des systèmes informatiques.
L’entretien débute par une présentation par le candidat de son parcours professionnel, suivie, le cas échéant, de questions posées par le jury sur le parcours du candidat (temps maximum : 5 minutes).
Ces échanges sont suivis d’une résolution de cas pratique par le candidat, en cinq minutes au plus, sur un sujet de son choix parmi l’un des deux sujets tirés au sort préalablement (temps de préparation : 20 minutes).
L’entretien se termine par une discussion d’une durée de vingt minutes au plus avec le jury, qui peut porter sur le contenu de la présentation, le parcours du candidat, la résolution du cas pratique et le programme défini en annexe.
Seul l’entretien avec le jury donne lieu à notation. Le dossier n’est pas noté.
Seuls les candidats ayant obtenu une note au moins égale à 10 sur 20 à cette épreuve peuvent obtenir la qualification d’analyste.
Le jury est composé de trois membres au minimum, dont au moins un fonctionnaire appartenant à un corps de catégorie A ou assimilé spécialisé dans le domaine du traitement de l’information.

A. - Information

a) Représentation de l’information ;
b) Logiciel.
Système d’exploitation :
Notions générales.

B. - Programmation

a) Notion de programmation : algorithme, mode de représentation ;

  • notions d’UX et UI ;
  • organisation des travaux de programmation :
  • code : infrastructure codée, code applicatif, code test automatisée ;
  • outils et environnements de développement : éditeur, compilateur, environnements d’exécutions, qualité du code, outils d’analyse du code, outils d’aide à la programmation ;
  • les tests : les différents types de tests : Unitaires, tests automatisés (Test Driven Development) ;

b) Bases de données ;

  • dictionnaire de données ;
  • les structures de données et leurs utilisations ;

c) Le dossier d’exploitation.

C. - DEVOPS/DEVSECOPS (intégration continue et déploiement continu)

  • CI/ CD (intégration continue et développement continue) ;
  • chaîne de construction logicielle.

D. - Instances ou services administratifs ministériels et interministériels du numérique

  • gouvernance du numérique étatique.

E. - Politiques et référentiels ministériels et interministériels

  • référentiels : RGS, RGAA, RGESN, RGI ;
  • système de design de l’état (DSFR) ;
  • accessibilité, sécurité ;
  • numérique responsable ;
  • outils ministériels.

F. - Contexte réglementaire français et europeéens :

  • la circulaire cloud au centre ;
  • le RGPD ;
  • es missions de la CNIL ;
  • les marchés :
  • supports juridiques interministériels ;
  • passation et les différents documents administratifs inhérents.

G. - Notion en méthode de conduite de projets

  • cycle en V ;
  • agilité : les différentes méthodes agile ;
  • mode produit ;
  • les outils et indicateurs, mesures de performance.

H. - Acteurs

I. - Architecture informatique

  • réseaux ;
  • infrastructure programmable ;
  • différentes offres cloud ministériel et interministériel, cloud privés de confiance.

J. - Notions générales sur la sécurite informatique :

  • l’ANSSI ;
  • l’homologation des SI grand public ;
  • le devSecOps ;
  • le VPN.